16 mai : 45 milles nous séparent de l’archipel de Los Aves avec 15 nœuds de vent, jolie petite navigation et mouillage au bord de la grande plage de Bonaire. Troisième site de plongée parait-il. En effet beaucoup de poissons et beaucoup de plongeurs. Presque toute l’île est classée réserve naturelle. Guillaume devra laisser son fusil de plongée à la douane. La chasse sous marine est interdite. Nous pouvons voir des gros poissons perroquets sur le bord. Nous nageons autour du bateau et il est vrai que la faune est présente. La plus importante se situe sur l’île en face de la ville, Guillaume et Tifenn iront voir mais ils nous disent que c’est le genre de plongée qu’il faut effectuer avec des spécialistes car il y a de gros poissons et beaucoup de fond. Beaucoup de balades à pieds pour nous, ainsi qu’un petit ravitaillement de fruits. Nous retrouvons également d’autres français rencontrés ailleurs…..Occasion donnée pour des apéros qui parfois se prolongent jusque tard dans la nuit. Nous restons deux jours et trois nuits à Bonaire et pourtant je ne sais pourquoi, nous ne ferons aucune photo. Kerdonis non plus.
19 mai : CURACAO faisant partie des Antilles Néerlandaises. Entrée dans le lagon très délicate et étroite, entre les cailles que l’on ne voit que lorsqu’on est dessus. Beaucoup de bateaux au mouillage de Spanich Water et mouillage rouleur avec vent et clapot. Pas bon quand on est en annexe. Nous avons du changer trois fois de place l’ancre ne tenait pas, deux fois, et après on était dans la zone des planches à voile.
Nous avons pris le bus pour nous rendre à Willemstad sa capitale, c’est une ville très jolie, avec ses maisons de toutes les couleurs qui font penser à Amsterdam Il y a un immense marché couvert qui vous propose tout un bric à braque de choses et un marché flottant des bateaux qui viennent du Venezuela, le long de l’entrée du port naturel de la ville. Au centre se trouve St Anna Bay et son pont piétonnier flottant qui s’ouvre pour laisser passer les navires Les démarches sont très astreignantes car situés loin les unes des autres.Nous sommes restés quatre jours, passés en balades diverses, puis nous sommes repartis pour un mouillage au nord de l’île, St Michel Bay, mouillage au bord de la plage et d’une falaise. Nous ne resterons que la journée, les autorités qui sont venue à bord, de toute façon nous ont interdit de rester.
24 mai : Aruba, dernière île des ABC sur la route de Panama. Membre autonome du royaume des Pays Bas et même statut que les Antilles Néerlandaises. Lorsque nous arrivons nous avons l’impression d’arriver aux Etats-Unis, la plage est bordée de tours qui ne sont que des hôtels de luxe. Beaucoup de commerces, ça nous fait tout drôle après avoir quitter nos îles désertes. Tout ici est pour le tourisme, la mer chaude et d’un bleu translucide, les lumières, la musique. Bon un peu de civilisation tout de même ne fait pas de mal !
Nous ne resterons qu’une nuit et cela nous suffit bien.Compte tenu de la météo qui nous annonce des vents de 25 nœuds, juste au moment où nous serons au large de Panama, nous décidons d’aller à Carthagène en Colombie. Une étape imprévue dans notre programme mais qui vaut sans doute le détour. En route nous pêchons une daurade, un vrai régal. Nous aurons la visite des Dauphins, je reste avec eux à l’étrave, ils me regardent et viennent se frotter à la coque de Maoro. Parfois j’ai l’impression qu’ils vont toucher mes pieds tellement ils sont proches. J’ai passé un moment magique avec eux qui restera graver dans ma mémoire et fais plein de photos.
Bonne pioche !!!!!
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