Vendredi 2 novembre 2007, il est 21 heures et ça y est c’est le grand départ. Nous quittons le port de La Trinité sur Mer, il fait doux mais nos cœurs sont lourds et c’est le grand silence à bord de Maoro.Vendredi 2 novembre 2007, il est 21 heures et ça y est c’est le grand départ. Nous quittons le port de La Trinité sur Mer, il fait doux mais nos cœurs sont lourds et c’est le grand silence à bord de Maoro.
Je suis à l’avant et soudain nous découvrons qu’ils sont encore avec nous, les amis, la famille. Ils sont sur la rive du chenal à bord de leur voiture, plein phare et klaxon sont pour nous. A ce moment les larmes que je retenais si bien n’en peuvent plus, elles déversent sur mes joues ce trop plein d’amour. Ils sont sans doute rester jusqu’à plus nous voir. Je ne sais à ce moment ce qui me fait le plus mal, ne plus pouvoir voir mes fils, les serrer dans mes bras quand je le voulais, n’avoir pas revu mon frère, ma sœur avant ce départ, et Tyliann, ce petit bout d’homme qui nous est venu et que nous quittons si vite, qui grandira sans nous, quand connaîtra t’il « pépé bateau »? sans oublier ses parents qui vont nous manquer, mais n’est ce pas la meilleure manière d’apprécier la valeur des choses ? Toi Raymonde et ces derniers jours passés ensemble qui m’ont donné un peu de cet amour maternel que je n’ai plus, Evelyne et tes larmes qui m’ont tant touché. Mes amis de si longue date restés dans le Finistère, ou bien ceux là qui sont peut être sur la rive en face, qui nous ont fait une super fête mais qui ne m’ont pas donné assez de temps pour que je puisse leur dire combien je suis heureuse de les avoir connus. J’espère que nous passerons d’heureux moments ensemble sous d’autres cieux. Mille mercis pour les présents apportés et dont certains seront conservés comme des reliques.Je n’oublie pas non plus Geneviève et Gilles absent que physiquement, Marie-Jo qui a confirmé ce que je savais, à savoir, que » ce qui est solide ne se détruit pas ». Viviane et les nombreuses concordances de nos vies, Alain que je n’ai pas eu le temps de connaître. Il y a aussi ces rencontres qui marquent : notre escale au vieux passage riche de ses habitants qui nous ont accueillis chez eux avec tant de chaleur, sans eux ce petit port n’aurait pas le même charme, Albert, Armand et son intrépide de fils, Flam et sa bonté qu’il ne sait pas caché et tous les autres, je vous garde dans ma mémoire, assis sur votre banc. Ainsi que tous ceux que je ne cite pas.Qu’il va être dur de vivre sans vous tous.
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