29 mai : Carthagène en vue il est 3 heures 45 du matin lorsque nous mouillons l’ancre, après 91 heures de navigation dont 35 heures au moteur, un gros orage avec de la pluie.
Nous rencontrons de plus en plus de cargo, la veille doit être très vigilante, ça fait drôle de passer près de ces monstres qui ne répondent pas toujours à nos appels VHF, nous sommes contents lorsqu’ils sont passés.
Nous rencontrons de plus en plus de cargo, la veille doit être très vigilante, ça fait drôle de passer près de ces monstres qui ne répondent pas toujours à nos appels VHF, nous sommes contents lorsqu’ils sont passés.
Il est recommandé de franchir la passe d’entrée de Carthagène de préférence de jour, et bien, pour nous il faisait nuit noire. Les Espagnols autrefois ont construit un mur sous l’eau pour protéger l’entrée de leur baie des envahisseurs, et aujourd’hui ce mur a été ouvert sur 30m pour une profondeur de 2,40m afin de laisser passer les yachts, il y a juste une balise de chaque côté que l’on ne voit qu’au dernier moment, c’est l’entrée de Boca Grande Quel stress !! Vive le GPS. Nous mouillons à quelques mètres seulement du bord de la route et pas très loin du port de commerce et de la marina.
Il fait toujours jour, et le calme sera pour plus tard. A peine le jour levé, 5H30 environ, un groupe de gens fait de la gymnastique, en musique je vous prie, sur le bord de l’eau. Puis vient les vendeurs ambulants qui vantent haut et fort, leurs produits, souvent des mangues, du café, de l’eau, des trucs qui ressemblent à des beignets farcies de viande ou autres. Il y a plein de petits vendeurs dans les rues, ils poussent des petits chars à bras où pour les plus fortunés sans doute, des carrioles tirées par un âne squelettique. Les journées commencent donc de bonne heure. J’oubliais, nous sommes à proximité du port de commerce, eux aussi travaillent jour et nuit. Carthagène ne sera pas une étape calme et reposante.Nous avons l’obligation de passer par un agent pour les formalités que nous faisons à la marina. Toutes les commodités sont à proximité, même Internet qui nous permet de parler à la famille. Il y a les hautes tours de la ville nouvelle et les fortifications du vieux Carthagène qui se côtoient, nous avons un faible pour la vieille ville que nous allons voir. Elle n’est pas très étendue et se visite rapidement, beaucoup d’églises et des maisons espagnoles à balcons. La police est partout présente, il y en a même une pour les touristes.
Nous sortons un soir et par chance nous tombons sur l’équivalent de notre fête de la musique. Une foule arpente les rues, il y a des danseurs et musiciens partout, des scènes sont installées, les bars sont pleins et les marchands ambulants vous proposent tout et n’importe quoi. Nous goûtons à des confiseries de toutes les couleurs et tous les parfums, pas toujours un régal.
Nous rentrerons tard dans la nuit, en taxi comme il se doit, par prudence les déplacements ne se font que comme ça ici.Nous ferons une sortie dans la ville moderne, beaucoup moins intéressante. Lieu de prédilection pour les hôtels, avec une grande plage, couverte d’immondices, mais qui donne du travail à des employés qui ramassent toute la journée ce que d’autres, sans scrupule abandonnent là où ils se trouvent. Trois ou quatre jours auraient été suffisant pour tout voir mais les WE durent trois jours et nous devons attendre pour effectuer les formalités de départ. Un jour on dépose nos papiers à l’agent qui nous les rend le lendemain. Quand je pense que l’on se plaint de la paperasse en France, c’est parfois pire ailleurs. Les pleins d’eau et de gasoil sont fait et nous voilà en route pour la dernière étape qui nous mène à Panama, il est 11 heures 10 et nous levons l’ancre, le passage de la baie sous le soleil est magnifique et beaucoup moins stressante que de nuit.
Lien avec l'album photos : http://picasaweb.google.com/MaoroChantalYves/09_CarthageneColombie#
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