3 mai : Arrivée aux Testigos archipel dépendant du Venezuela, nous atterrissons à Testigos Grande. Quelques pêcheurs, un singe, beaucoup de poubelles un peu partout c’est dommage.Un mont que nous avons décidés de grimper, la végétation se compose d’immenses cactus très piquant il fait très chaud mais quel spectacle lorsque nous sommes au sommet. Vue imprenable sur l’archipel d’où nous repérons un autre mouillage, Pequenos, pour demain.
4 mai : Pequenos c’est juste une petite plage où nous avons la surprise d’y voir un bar, enfin une baraque avec un écriteau, BAR. Nous ferons un pique nique sous le seul palmier du coin. Baignades, balades sur le sable brûlant.
5 mai : Départ dans la soirée pour une navigation de nuit, direction La Blanquilla.
6 mai : Nous arrivons à La Blanquilla, île du Venezuela complètement désertique, où se trouve une base militaire occupée par des gardes côtes très sympathiques. Nous sommes accueillis avec beaucoup de chaleur à visiter leur base. Un militaire nous emmène ramasser des cocos et des Tamarins, fruits un peu acides mais très bons. Ils nous invitent à partager leur repas dans la base et en plus nous donnent du ravitaillement, dont deux gros poulets. Ils nous proposent même du gasoil gratuitement, ce que nous dédaignons, il ne faut tout de même pas abuser de la gentillesse des gens ! Nous les quittons en échangeant nos adresses électroniques.
4 mai : Pequenos c’est juste une petite plage où nous avons la surprise d’y voir un bar, enfin une baraque avec un écriteau, BAR. Nous ferons un pique nique sous le seul palmier du coin. Baignades, balades sur le sable brûlant.
5 mai : Départ dans la soirée pour une navigation de nuit, direction La Blanquilla.
6 mai : Nous arrivons à La Blanquilla, île du Venezuela complètement désertique, où se trouve une base militaire occupée par des gardes côtes très sympathiques. Nous sommes accueillis avec beaucoup de chaleur à visiter leur base. Un militaire nous emmène ramasser des cocos et des Tamarins, fruits un peu acides mais très bons. Ils nous invitent à partager leur repas dans la base et en plus nous donnent du ravitaillement, dont deux gros poulets. Ils nous proposent même du gasoil gratuitement, ce que nous dédaignons, il ne faut tout de même pas abuser de la gentillesse des gens ! Nous les quittons en échangeant nos adresses électroniques.
Nous faisons une balade dans cette île désertique occupée par des ânes sauvages qui vivent en troupeaux. Pose pique nique sur une plage de rêve, où des pêcheurs se reposent, ils nous proposent de nous ramener à bord de leur bateau, ce qui est accepté à l’unanimité car il est fort pénible de marcher sous ce soleil, au milieu de chardons piquants et sans un souffle d’air.Le retour fut fort agréable, conduit jusqu’au bord de la plage où nous avions laissé nos annexes.
Là d’autres pêcheurs rentraient avec à leur bord des requins marteaux, des raies géantes qu’ils découpaient sur une table posée sur la plage, la mer était rouge de sang et les oiseaux piaffaient aux alentours attendant les restes qui leur étaient dû. Ils découpent de gros morceaux de poisson et le lendemain nous avons constaté qu’ils le salait en le tassant afin qu’il perde son eau. Ces pêcheurs viennent de Margarita et s’en retourne le soir et d’autres restent à bord de leur bateau et repartent de très bonne heure le matin. Ils travaillent dans un joli cadre mais ont une vie bien difficile. Nous repartons riche de supers souvenirs le jeudi 8 mai, avec un dernier « au revoir » sur la VHF de nos amis les gardes côtes, nous leur répondons avec nos cornes de brume.
9 mai : Arrivée à Gran Roques, le plus bel endroit du pays, les Grenadines du Venezuela, lieux déclarés réserve naturelle. Le coin, hélas, est très fréquenté et le mouillage un peu rouleur. Pour les formalités on doit se rendre à trois endroits différents et payer pour la réserve naturelle. Le village est très joli et les maisons pleines de couleurs différentes, les rues de sable. Nous pouvons faire un peu de ravitaillement en produits frais, qui ne le sont plus trop, mais bon !
Nous allons grimper sur le mont qui surplombe le petit village. C’est caillouteux, il fait très chaud mais le spectacle valait la peine. Pour se remettre de cette marche nous allons boire un coup dans un bar très sympa. Nous ne pouvons pas rester dans cette île, le vent soufflant assez fort nous demandons la permission aux autorités de bien vouloir rester un peu. Après moult discutions nous gagnons un jour de plus et filons sans leur dire que nous allons mouiller dans une autre île qui, en plus nous rapprochera de l’archipel de Los Aves. 12 mai : Cayo Carenero à Los Roques, mouillage de carte postale, nous en profitons pour nettoyer la coque pleine de coquillages de Maoro. Nous allons gagner au moins un nœud dit Yves. Un pêcheur est venu nous rendre visite, venant d’on ne sait où, et en échange de deux briquets et deux stylos, nous donne un gros poisson, Yves lui donne un autre stylo et très content nous redonne un autre poisson. Le soir même nous les ferons griller sur un feu sur la plage. Grandiose ce repas car Guillaume et Tifenn ont fait de même et comme ce n’était pas les mêmes variétés ce fut un vrai régal.Départ au petit matin pour Los Aves.
13 mai : Il y a un mois nous quittions le Marin, en Martinique, comme le temps passe vite à ne rien faire. Nous voilà aux Aves, beaucoup moins fréquentés que Los Roques et c’est ce qui nous plait. C’est la dernière île des ABC du Venezuela. Les oiseaux et les poissons par milliers, du blanc, du bleu et le jaune de nos bateaux, du calme et de l’eau translucide, c’est tout ce qui nous entoure et c’est si bien.
Nous mouillons tout d’abord à Barlovento, une petite plage entourée par la mangrove, nous y avons vu plein d’oiseaux dans leurs nids à quelques centimètres du sol, ils ne bougeaient pas à notre passage, preuve que l’homme ne vient pas souvent les déranger, alors nous avons vite quittés les lieux afin de ne pas les déranger davantage. Guillaume a pêché deux poissons, des perroquets que nous avons fait cuire au barbecue sur la plage le soir même. Hélas ces poissons sont infects avec une odeur désagréable alors qu’ils sont si beaux à voir. Ils ont fait le régal des oiseaux. Nous avons eu droit en plus à une nuée de petits moucherons qui ont rendu ce repas très désagréable et c’est en vitesse que nous sommes retournés à bord faire comme il se doit une partie de dames chinoises et quelques 8 américains !!Le lendemain nous avons changé de mouillage et sommes allés à Sotavento, au nord. Il n’y avait rien d’autre que quelques baraques de pêcheurs et deux barques. Une grande marche sur le sable et le corail, des bains et…….rien.
Lien avec l'album photos :
http://picasaweb.google.com/MaoroChantalYves/07_LesIlesDuVENEZUELA#
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