Nous ne restons que deux jours à Paris, vite il nous faut aller en Bretagne, accompagnés de Raymonde nous arrivons à Vannes, première visite à Tyliann, petit fils d’Yves et nous allons chez Colette et Jean-Yves qui nous attendent dans leur maison du Cosquer et qui sera notre maison pendant un mois.
Les retrouvailles sont chaleureuses. Nous allons faire la tournée des copains de Bretagne, il y en a beaucoup, Stéphane et Béa au Cosquer aussi, ils nous suivent sur Lazarina et seront en Polynésie en 2010, Claude et Denis qui étaient venus nous voir en Polynésie, Michel à Locmariaquer qui me fait toujours rire, Annie et Jean Luc avec qui nous avons partagé une pizza le soir du match de la finale de la ligue à Vannes, tous ces amis qui nous sont chers mais avec qui nous partageons la même passion : La liberté sur mer. Un peu de rendez-vous pour nous remettre à jour au niveau administratif.
Sortie en mer sur le bateau de Jean Yves et Colette, il fait froid mais comme c’est joli les côtes de Bretagne. Promenade sur la côte sauvage de Quiberon, c’est la tempête, la mer est belle.
Escapades dans le Finistère, nous y retrouvons Roland et Christine qui traversent une épreuve bien difficile pour Christine, navigateurs eux aussi, et toi celle que je nomme pas mais qui te reconnaîtra qui est comme une sœur dans mon cœur.
Nous allons à St Malo deux jours, chez Jérôme et Ouille sa compagne, rapide la visite chez mon fils mais nous allons nous voir en novembre à Nouméa et nous n’avons pas besoin de temps, Richard Bach n’a-t-il pas dit : « Ailleurs n’est jamais loin quand on aime ».
Le 30 avril c’est un grand jour aussi, je vais retrouver celles qui étaient mes collègues de travail et qui sont devenues des amies. Petit goûter breton chez Anne, Gérard et leurs enfants, dans leur belle maison pleine de fleurs, un régal. Le soir nous allons tous chez Viviane et Alain, qui eux ont une charmante chaumière, et nous retrouvons Sylvie. Nous passerons une soirée formidable, de celle que l’on n’oublie pas de sitôt. C’est très tard que nous nous quittons avec des souvenirs que nous emportons dans nos cœurs, et dans nos sacs !
Je n’ai pas encore goûté les cerises d’Alain mais la confiture d’Anne est finie. On se fait la promesse de se revoir dès que possible, sur nos îles où lorsque nous reviendrons, car chacun reste sur sa faim de ces retrouvailles trop brèves, même si nous restons la nuit chez Viviane et Alain c’est au petit matin que nous les quittons, encore merci Alain de ton poisson cru à la Tahitienne, improvisé ça à Fouesnant il fallait le faire.
Un mois est passé sans que nous ayons pu faire tout ce que l’on voulait, ce que l’on souhaitait faire mais les émotions ne sont pas finies, je retrouve Gilles et Geneviève pour une invitation à laquelle je ne pensais pas être présente, ils pendent la crémaillère de leur mobil home sur un terrain au bord de la mer d’Iroise, un petit coin que je connais depuis plus de 20 ans. Nous allons passer deux jours, j’ai envie de dire, en famille.
Nous quittons la Bretagne, direction l’Auvergne, là nous retrouvons la famille d’Yves, mère, sœur et fille, et surtout, cerise sur le gâteau, ce petit fils que nous ne connaissons pas puisqu’il est né une semaine avant notre départ. Nous avons passé quelques moments avec lui en Bretagne, mais là c’est une semaine entière.
Nous avons décidé d’en profiter et sa maman, Rozenn, sera bien conciliante de nous le laisser. Les journées vont s’écouler entre marches en montagne et frugales repas auvergnats, journées faites de simplicité de chaleur, celle du cœur et celle du soleil car ici il fait très beau et chaud.
C’est la dernière semaine, nous la passons à Paris chez Didier et Evelyne (sœur d’Yves). Evelyne et mon frère vont organiser une soirée familiale chez eux, je retrouve ma sœur et une de ses filles, Carole, ainsi que mes neveux Mickaël et Anthony, Léa et Capucine, super soirée où nous avons bien mangé, encore ! Nous passerons une journée à Paris, Evelyne nous fait visiter son expo au musée des Arts Déco et nous traînons dans ces beaux quartiers, j’avais oublié combien Paris était beau.
Voilà il est 7 heures du matin dimanche 30 mai il est temps pour nous de rejoindre l’aéroport de Roissy pour notre long retour. C’est avec le cœur bien gros que nous montons à bord de cet Airbus 330 qui en 22 heures de vol nous ramènera auprès de Maoro, resté seul dans la baie de Cook à Moorea. Un grand merci à vous tous de ces beaux moments passés ensemble, à toi Raymonde plus particulièrement.
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