Futuna

Vendredi 21 août à 9 heures nous levons le mouillage, un petit crochet vers Teva pour saluer Anne et Philippe, un dernier coucou à Michel par la VHF et nous franchissons la passe à mi marée, le courant est assez fort nous filons à 9 nœuds, super ! Hélas deux heures plus tard nous ne filons plus qu’à 4 nœuds, vent arrière, grand voile et yankee tangoné, nous finirons par mettre le moteur, c’est pétole. 150 milles séparent ces deux îles perdue au milieu du Pacifique sud, territoire français depuis 1959. Elles ne sont pas situées sur les grandes routes des navigateurs et ne sont guère visitées.

Au petit jour nous apercevons les deux îles Alofi et Futuna, nous mouillons à Alofi, personne aux alentours sur l’île, une petite église au bord de l’eau, je pense voir du monde le lendemain, nous serons dimanche. Au petit matin toujours personne, pas de messe à Alofi et pas une âme qui vive. Après un bon petit déjeuner au calme nous levons l’ancre pour nous rendre à Leava, capitale de Futuna.



Mouillage dans la petite anse de Sigave, pas très loin du ponton des cargos, c’est marée haute, tout va bien, à marée basse nous découvrons que nous sommes pas loin du corail, Maoro se met face au vent, soit en travers de l’entrée, par contre la houle assez forte nous prend par le travers, c’est donc pas très confortable. Vite, nous allons à terre, c’est dimanche et à part les enfants qui jouent, nous ne rencontrerons pas beaucoup de monde.


Futuna est une île haute très verdoyante, les enfants qui nous accueillent nous demandent si nous avons faim et nous proposent de venir chez eux pour manger, nous avons déjeuner à bord mais nous leur demandons un guide pour nous faire visiter l’île le lendemain, un gamin se propose de nous accompagner voir les cascades et de pique niquer sur le chemin, le programme nous enchante.

La nuit fut pénible, nous avons été secoués avec cette houle qui nous prenait par le travers et un vent assez fort, au petit matin nous décidons de quitter ce mouillage vraiment instable, d’autant que les enfants la veille nous ont dit qu’il était arrivé que des bateaux dérapent et aillent se frotter au corail. C’est trop dangereux de rester et surtout de quitter Maoro toute une journée sans surveillance pour aller se promener, alors tant pis nous partons.

Dans la journée la houle de sud se calme un peu, le vent est de 15 nœuds et il devrait se renforcer dans les jours à venir. Nous avançons avec une moyenne de 7 nœuds ce qui nous permet de prendre un Tazard de 96 cm, beaucoup trop gros pour nous deux alors Yves commence par le découper en lamelles pour le faire sécher sur les filières. Nous prendrons également un Mahi Mahi d’un mètre cinquante, voir la photo, il faut filer à vive allure pour faire de telles prises.











Nous avons 2 ris dans la grand voile et 2 ris dans le yankee, parfois des rafales à 30 nœuds. Au bout de plus de 18 800 milles notre cher pilote ST 4000 menace de nous lâcher, nous l’avons bichonner pourtant, rien n’y fait, nous mettons son remplaçant en place. Lundi 31 août nous passons au large de l’île Mare afin de récupéré un peu de vent, nous économisons notre gasoil, pas de moteur et une vitesse de 3,3 nœuds qui passe à 4 nœuds en remontant le vent. Nous franchissons la passe de Havannah, qui n’a rien à voir avec les passes de Polynésie, et dans le canal nous sommes accueillis par des baleines à bosses, il y en a 2 peut être 3, absorbée par cette découverte j’en oublie de faire des photos. Nous apprendrons que c’est leur coin et qu’elles sont là pour quelques semaines encore, nous y reviendrons.


Lien avec l'album photos :
http://picasaweb.google.com/MaoroChantalYves/23_FUTUNA##



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